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Points de vue sur le monde des courses hippiques :
un regard sans concession
Passionnée, l'équipe de journalistes vous propose de tout savoir sur l'organisation, les compétiteurs hommes et chevaux mais aussi sur les abus, les privilèges... Par le biais d'articles de fond sur des faits récents, ou de dossiers sur les grands sujets qui font débat, un seul objectif : que les turfistes passionnés puissent tout savoir et ainsi avoir un jugement s'appuyant sur... la vérité.
Le maître mot, trop souvent oublié par la presse.
Articles rédigés par Patrick LANABÈRE
(copies sous réserve d'autorisation)
(0,80 € la minute)
25/05/2013
Ce ne sont finalement pas 15, mais finalement 22 chevaux qui ont été décelés positifs aux anabolisants en Grande-Bretagne, dans l’une des écuries appartenant à l’Émir Al Maktoum. Tous chez l’entraîneur Mahmood Al Zarooni dont celui (ENCKE) qui avait battu le champion CAMELOT dans le Saint Lèger l’an dernier...
À noter que les autres chevaux de l’Émir, notamment tous ceux qui sont chez l’autre entraîneur Saed Bin Suroor ont été testés négatifs. Alors est-ce le fait de l’initiative d’un seul homme, l'entraîneur, qui aurait pris de tels risques pour mettre en avant artificiellement ses qualités "professionnelles"?
C’est vers cette thèse, qui arrange tout le monde, que l’on s’oriente. Les plus sceptiques se poseront toujours la question de savoir si l’on était pas là au coeur d’un système organisé, les anabolisants servant à développer les masses musculaires et respiratoires. Ce sont des traitements qui doivent être fait à une période précise. De là à imaginer qu’il y avait des cycles que chaque entraîneur devait appliquer, nul ne sait ou ne saura jamais...
En revanche, ce que l’on sait, c’est que les autorités françaises n’ont pas, à notre connaissance (si ils l’avaient fait ils ne pourraient que le faire savoir car ce serait un gage de sécurité pour tous), chercher à tester plus particulièrement les nombreux chevaux “Al Maktoum” déclarés à l’entraînement, chez plusieurs grands entraîneurs, en France. Il est vrai qu’en matière de recherche de produits dopants, la France hippique n’est pas parmi les plus sévères, n’ayant pas voulu, notamment, être sous la responsabilité de l’Agence Française de Lutte contre le Dopage, dont dépendent tous les autres sports de l’héxagone, y compris l’équitation. On se demande pourquoi...