C'est la reprise !
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Actualité hippique : une analyse acérée signée Lanabère
Il se passe chaque jour quelque chose sur les hippodromes. Si nombre de courses ne sont en fait que des épreuves loteries de faible niveau, il existe de vrais événements, avec des chevaux de qualité. Dans cette rubrique, vous saurez tout des compétitions de bon niveau et tout ce qui se dit en secret dans les coulisses. Présentation d'avant-course, analyse après-course en fonction de l'intérêt sportif... Pour cela, nous sommes chaque jour au sein des écuries, sur les champs de courses et dans les centres d'entraînement.
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04/11/2014
Ce qui est déjà un gâchis -manque à gagner en terme d’enjeux- pour les PICK5, voire les Multis (victimes d’une règle figée tenant compte uniquement du nombre...) l’est encore davantage dans la course “Quinté”, principale recette du PMU. Dimanche, les dirigeants de France-Galop ont encore commis un impair coûteux, en choisissant le handicap modeste avec 16 inscrits, alors que l’un des Groupe I du jour avait lui 14 inscrits. Un gâchis qui se traduit également en déficit d’image car, même si les retransmissions télévisuelles sont devenues confidentielles (là encore une faute politique grave déjà évoquée), il faut privilégier la qualité si l’on veut faire reconnaître notre passion comme “sportive”.
ROYALE FLAG, lauréate de grande origine du “Grand Steeple-Chase des 4 Ans”, n’a donc pas eu les honneurs de la télé nationale. Les deux autres grands vainqueurs classiques du jour, le surpuissant BONITO DU BERLAIS (Grande Course de Haies des 3 Ans) et le surdoué MILORD THOMAS (Prix La Haye Jousselin) ont également gagné dans l’anonymat alors que des horaires étudiés pourraient permettre de les mettre à l’honneur. Quel dommage !
20/10/2014
Ce cheval puissant avait en effet beaucoup d’atouts dans son jeu : il était présenté en belle condition physique et avec ses récents progrès semblait avoir largement les moyens de prétendre au succès. Sur la piste, il a confirmé tout cela mais... il n’a terminé que cinquième ! La faute à des circonstances de courses qui ont été cauchemardesques. Il a d’abord dû jouer des coudes, peu après l’entrée de la ligne droite, pour garder sa place en milieu de peloton, se faisant “sortir” par un adversaire qui cherchait à se dégager de la corde sans ménagement. Premier incident. Ensuite, alors qu’il revenait parmi les prétendants au succès, à mi-ligne droite, il a encore été bousculé par un autre rival (qui sera d’ailleurs rétrogradé pour cela) alors qu’il avait encore les ressources suffisantes pour venir faire la différence ! Bien que bousculé encore ensuite, WEFEEN n’a jamais rendu les armes mais le passage ne s’est pas fait et, malgré tous ses efforts, il a passé le poteau en sixième position (devenant cinquième après enquête). Au trot, la bonne TAORMINA D’EM a été victime du même genre de scénario cauchemar, c’était le 3 octobre, devant se contenter de la quatrième place. Samedi, elle a remporté le Prix de la Ville de Caen... Comme quoi la fidélité est toujours, un jour, récompensée...
05/10/2014
Ce qui est certain, c’est que le préfet de l’Orne, en ordonnant la dispersion des manifestants et le démantèlement de leurs installations, s’est appuyé sur un jugement qui validait l’expulsion... sans tenir aucun compte d’autres jugements, comme l’ordonnance d’analyses complémentaires, qui sont en cours... Décision partisane ? L’avenir le dira.
Enfin, revenons aux courses-PMU pour signaler le fiasco de l'organisation des paris dimanche pour l’Arc, avec notamment un cheval de jeu qui n’était pas hors mutuel, condamnant à la poubelle les tickets “Spot” le contenant. Avec aussi des écuries “jeu simple” sans queue ni tête pour le parieur... Bilan au jeu simple, entre 2013 et cette année, une baisse de près de 25% (!), montrant aussi une “trêve” inquiétante des parieurs...
09/09/2014
C’est la même histoire partout. Les politiques, qui font preuve d’un laxisme voire d’une complicité coupables savent pourtant ce que produit le mépris de la majorité silencieuse... Un jour, elle se fait entendre avec des moyens “extrêmes”. Aux courses, la solution extrême c’est l’abstention de jouer (qui peut à terme avoir des conséquences dramatiques pour toute l’institution) ou la manifestation sur le terrain, en bloquant ou retardant par exemple un départ de Quinté comme ce fut le cas jeudi à Lyon. Qu’il est facile, en commentaires, de les qualifier “d’hurluberlus”... En gardant toujours ce ton condescendant et méprisant. Plutôt que de se poser les bonnes questions. Cela n’est pas rappeler la levée de bouclier suite aux déclarations d’une candidate des “verts” aux européennes, avant les élections européennes. En fait, pour les dirigeants des courses, la ligne de conduite est claire : c’est toujours la faute des autres.
Pourtant, ce “Mouvement des parieurs” s’est fait connaître via Facebook et a aussi fait parvenir à de nombreux acteurs du monde des courses des communiqués, dont l’introduction et la conclusion retenaient l’attention.
Extraits :
Toutes les diverses Gouvernances sont concernées et donc responsables: trot, galop, tous confondus. Ils ont considéré le Mouvement des Parieurs, comme un feu de paille, cherchant plus à évaluer un rapport de FORCE que d'écouter ses sages et légitimes revendications. Ils n'ont pas pris la mesure de l'exaspération des joueurs face aux tricheries qu’ils observent, à la multiplication des réunions “bouche-trous” sans aucun intérêt sportif... Tous les décideurs contactés se réfugient derrière le mot magique: LA CRISE... Si nous perdons nos clients sur les hippodromes, c'est la faute de la crise, la baisse des enjeux, la faute de la crise.... Il se trouve qu’au Mouvement des parieurs, nous ne pensons pas la même chose, parce que nous savons et vous aussi, que la crise n’explique pas tout. Nous sommes (patrons de bars et clients PMU) en contact direct avec les joueurs et nous savons, notamment, que les arrivées "fantômes", les contre-performances permanentes, les courses pudiquement appelées "inexactes" par les commissaires finissent petit à petit à détourner les clients des PMU et des sites en ligne...
Ces voix qui viennent du terrain me font penser à celles de l’Association Nationale des Turfistes (ANT) qui fait, à peu de chose près, la même analyse, sur un plan plus large, avec des arguments étayés, et qui tente, depuis des années, par des moyens légaux, de faire entendre raison aux dirigeants des courses. Hélas sans grand succès car l’oligarchie règne... Dès lors faut-il s’étonner d’une montée en puissance de cet autre mouvement ?
À signaler que le “Mouvement des parieurs” était présent le jour du Grand Steeple-Chase de Paris, où ils ont distribué des flyers. Ils ont aussi annoncé avoir l’intention de mener une action dimanche à Chantilly, jour du Jockey Club. Au lieu de calmer le jeu, en invitant au dialogue, les dirigeants, via François Boulard (France-Galop) ont fait savoir qu’il allait être étudié le renforcement de la sécurité pour le jour du Jockey-Club, afin d’éviter ce genre de manifestations.
Comme d’habitude, le mépris est donc la seule réponse au malaise turfiste.
08/09/2014
Au trot en multipliant les occasions (encore vendredi dernier où un grand Prix à Toulouse, hors PMU donc hors intérêt national, réunissait un lot d’excellents compétiteurs en concurrence avec la nocturne à Vincennes). Au galop en ne réformant pas suffisamment pour que les quintés soient disputés régulièrement par des concurrents de qualité... Hier à Saint-Cloud, les deux courses principales n’avaient réuni que peu de participants, notamment le Grand Prix, remporté courageusement par SPIRIT JIM devant le frère du crack Frankel, NOBLE MISSION. Dans le Prix Malleret, l’impressionnante DOLNYA a rempli son contrat mais elles n’étaient que six au départ... Du spectacle c’est bien mais sans le nombre, il y aura moins d’enjeux et une baisse des allocations. Ne rien voir venir est coupable...
05/09/2014
Il ne fallait pas tenir compte du fait qu’elle continuait la course, même si elle venait prendre l’avantage... Ce que l’on nous a dit et répété après l’arrivée encore, en annonçant une combinaison sans son N°1. Mais, finalement, Matthieu Abrivard avait bien fait de continuer, sachant lui que sa pouliche n’avait pas fait de faute. En revanche, les juges et commissaires en ont fait une belle, de faute : ils s’étaient trompés de numéro. Quelques minutes après l’arrivée, le N°1 est revenu à la première place ! Imaginez une seconde la tête des parieurs qui pensaient avoir gagné sur la combinaison préalablement annoncée gagnante. Quant à ceux qui avaient jeté leur ticket avec le N°1, n’en parlons pas... Reste aussi à évoquer le choix du Quinté de ce samedi à Enghien... En désignant le Prix du Roussillon (pour 7 à 10 ans ayant moins de 200.000 euros, au lieu du Prix de l’Observatoire pour des plus jeunes (mais connus) 5 et 6 ans bien plus doués, ils ont encore privilégié la médiocrité à la qualité. Probablement involontairement, ce qui témoigne de leur incompétence pour juger des courses qu’ils présentent...
Quant au programme de dimanche à Saint-Cloud avec 6 et 7 partants dans les courses principales, nous n’épiloguerons pas. C’est à la fois catastrophique et désespérant.
28/06/2014
24/06/2014
On l’a déjà dit, les hommes de loi du trot ont à leur disposition une batterie de moyens dont ne disposent pas les arbitres en sport... Et surtout, c’est là même l’essentiel, ils ont du temps pour prendre leur décision. C’est la raison pour laquelle il n’est pas tolérable qu’un jour on ne disqualifie pas UHLAN DU VAL (lors de sa victoire précédente) et qu’un autre jour on le prive de son succès pour le même problème. C’est d’autant plus incohérent et inadmissible qu’il s’agissait là d’un Quinté, et que l’on a passé le message aux parieurs, lors de son résultant précédent -maintenu- qu’il pouvait de nouveau gagner dans les mêmes allures. On les a donc trompés une nouvelle fois. Avec de telles attitudes “amateurs”, les dirigeants découragent les parieurs. Se sont-ils mis une fois dans la peau de ces derniers ? Probablement pas car sinon ils chercheraient une solution au problème. Solution qui est simple et se nomme COHÉRENCE. À défaut, la désertification des hippodromes va continuer, mais aussi la baisse des mises qui ne peut que s’accentuer si l’on ne tente pas de comprendre que les parieurs ont mille possibilités autres de jouer désormais et que les courses hippiques n’ont plus les moyens de se permettre un tel amateurisme qui va très vite avoir des conséquences lourdes sur la filière...
21/06/2014
Même si elle a été courageuse pour garder la 3è place, il est à noter qu’elle n’avait pas trop d’action... y compris avant la course, au canter pour se rendre au départ. C’est du moins ce qu’ont déclaré certains consultants, ainsi que Christiane Head, qui l’entraîne... Ce qui est curieux c’est que personne n’a pensé que face à une telle constatation d’avant-course, elle aurait pu être déclarée non partante... Après tout cela ne concernait QUE le jeu et les parieurs. Et qui s’y intéresse ?
13/06/2014
Les joueurs apprécient. En parallèle, il y avait le dédoublé du handicap de Longchamp avec six partants de plus (20), doté de 26.000 euros. Là encore, on a donc choisi la course la plus mauvaise, en qualité et en quantité. Sur quels critères a-t-elle donc été désignée, pour se priver ainsi d’un manque à gagner en termes de recettes et d’un manque d’intérêt en termes d’image ?
- Hier vendredi, autre scénario avec la réunion parisienne (Maisons-Laffitte à partir de 12h30) sacrifiée en termes de public, au profit de Toulouse qui débute elle normalement -pour des spectateurs qui veulent déjeuner- à 13h50. Réunion (1) toulousaine de 8 courses avec... 58 partants ! Soit une moyenne de 7 par course ! Là encore, recette et intérêt du public assurés !
Quant à l’organisation des courses avec le début de la Coupe du Monde, il y a encore de quoi pleurer. Aucune adaptation à la concurrence du foot du côté des courses hippiques, qui se croient vraiment seules au monde. Effectivement et désespérément seules...
07/06/2014
En effet, les enjeux sont toujours autour des 100/110.000 euros, et les dépassent dès que le lot et le nombre de partants sont satisfaisants. C’était le cas lors du premier des PICK5, disputé à La Capelle le mardi (plus de 118.000 euros d’enjeux) mais un quart d’heure plus tard -une situation aberrante qui ne pouvait que provoquer une baisse conséquente- le PICK5 proposé à Marseille est passé sous la barre des 80.000. Il paraît que c’est dans les ruisseaux que l’on fait les rivières. Nos dirigeants semblent l’ignorer...
07/06/2014
Et quelle volonté (de respecter les idées du “chef” ?) a pu pousser les membres du Comité a voté une telle décision ? Résultat, depuis, les meilleurs comme HURRICANE RUN ou dimanche dernier PRINCE GIBRALTAR (3è) ne remportent plus ce “Jockey-Club”, en passe par conséquent de perdre de son lustre. Jusqu’à quand cette dégradation du programme ?
À noter qu’un groupement d’éleveurs a mis en ligne une pétition pour le retour du Jockey-Club sur 2400 mètres sur change.org
03/06/2014
Si l’actualité ponctuelle se porte sur les galopeurs, le déficit d’image de cette spécialité est toutefois très grand. Notamment en raison du manque d’initiative et de clairvoyance des dirigeants des courses dans leur ensemble, qui refusent, ou n’osent pas voir que le galop n’a pas les moyens d’intéresser de manière aussi constante que le trot. C’est une évidence. D’ailleurs, on peut se demander quelle mouche a piqué les organisateurs, pour disputer un “GTI” (Galop Totalement Inintéressant ?)... à Durtal un jour de Jockey-Club. De leur côté, les trotteurs ont offert de beaux vainqueurs vendredi soir, avec TORNADO BELLO dans un quinté de grande qualité (devant les non moins bons UGO DE NIEUL et TON RÊVE DE CAHOT), alors que UHLAN DU VAL (maintenu après enquête) s’est adjugé le Prix Chambon P.
À noter au trot monté une tentative infructueuse (fautive) de l’impétueuse TORNADE DU DIGEON… Dommage, car elle a le potentiel pour prendre place parmi l’élite de la spécialité, si elle se montre sage. Elle a tout pour devenir une reine de la spécialité. Mais ce sera une question de caractère, de bonne volonté.
31/05/2014
23/05/2014
Bien évidemment, le jockey doit être sanctionné pour cette faute lourde. Mais pourquoi le propriétaire et le cheval, ainsi que les parieurs devraient-ils payer la note, JARROUSE ayant mis son cœur sur la piste pour revenir jouer un premier rôle. Il serait temps de mettre ces responsabilités entre les mains de personnes fiables, gérant les événements de manière cohérente car de toute évidence, de tels événements n’ont qu’un effet, faire fuir les joueurs. Dans un tel cas, il ne fallait pas, en aval, changer le résultat pour les parieurs, c’était une évidence. Mais en amont, on peut aussi se demander si les organisateurs sont à la hauteur de la situation en permettant à un jeune jockey de quasiment débuter à Auteuil dans un Quinté...
18/05/2014
Un beau geste sportif. Mais comme ce dernier ne fait jamais rien comme les autres il a aussi déclaré : "Le capital jockey et cheval est bien rentré c'est l'essentiel. Et le vainqueur est un crack. Donc que voulez-vous, il n'y passe déshonneur à être battu dans ces conditions. David l'a très bien monté. On va appeler le cheval le Poulidor d'Auteuil mais je vous fais remarquer que Poulidor est toujours de ce monde et Anquetil est mort… Une manière de rappeler, à sa façon, que son cheval est là depuis trois ans et que le plus dur c'est de rester au top… puisque le vainqueur de l'an dernier, BEL LA VIE a dû arrêter la compétition suite à un gros problème de bassin (heureusement il a pu être sauvé et poursuit sa convalescence cette année).
Il fallait encore cette année un vainqueur, et ce fut un beau vainqueur, devant un beau vaincu. Du grand sport, pour les chevaux et les hommes.
12/05/2014
Ce “Monsieur Univers” du trot a ainsi renoué avec le succès, après son accessit du Prix de l’Atlantique à Enghien. Il a confirmé son statut international dans une course où il a fait plier le très impressionnant SANITY qui, comme beaucoup de chevaux désormais, n’est pas le même en attendant qu’en assumant. Il n’a pu le faire ici, face à un très fort UNIVERS DE PAN et à un Philippe Daugeard qui, ne voulant pas brûler les étapes, semble déjà avoir renoncé à l’Elitloppet, le 25 mai prochain, course en batteries qui laisse parfois des traces. Si UNIVERS DE PAN en est où il en est aujourd’hui, c’est en partie grâce à la patience et à la gestion prudente de sa carrière... Pas de raison que ça change.
11/05/2014
Témoins les rapports pour 1 euro : dans l’ordre 220 euros, le désordre 4,40 euros. Bonus 3, bonus 4 et bonus 4 sur 5 : 1,30 ! N’est-il pas grand temps de trouver les solutions pour rendre attrayantes ces courses modèles en réduisant le nombre de jeux et de rapports, trop nombreux ?
09/05/2014
Dans le débat qui se fait jour depuis que les recettes du PMU stagnent, on constate que de plus en plus de réticences se manifestent, y compris au niveau des socioprofessionnels, face à la stratégie commerciale suivie par les sociétés de courses et le PMU depuis quelques années, à savoir la « lotoïsation » des courses et la place toujours plus grande accordée au facteur chance aux dépens du spectacle et de la réflexion. Le Président réaffirme ce qui a toujours été la position de l’ANT : les courses sont avant tout un spectacle, et le jeu sur les courses est d’abord un jeu de réflexion, les courses courent à leur perte si elles veulent prendre modèle sur les jeux de hasard.
Sans nier l’immense intérêt de la chaîne des courses Équidia, l’ANT réclame le retour de la retransmission télévisée du quinté (avec un respect strict des horaires) sur une grande chaîne généraliste tous les jours de la semaine, pour que les téléspectateurs qui ne reçoivent ni Équidia ni L'Équipe 21, trop nombreux ne soient pas lésés. Et afin que les courses puissent avoir une vitrine, capitale pour leur avenir, objective et transparente, qui serve à leur promotion.
L’ANT demande que les sociétés de courses et le PMU proposent une « charte des turfistes » pour inscrire dans le marbre les droits des turfistes, puisqu’ils sont à la base du financement de toute la filière hippique.
L’ANT, qui avait réclamé la tenue de véritables États Généraux des courses, regrette de ne pas avoir été conviée à participer aux réunions les concernant en tant qu'apporteurs de fonds. Comme par exemple aux tables rondes qui ont été organisées par France Galop pour réfléchir aux stratégies à adopter pour assurer l’avenir du galop en France. Depuis sa création, l’ANT demande qu’on l’invite à participer aux séances des différents conseils d’administration des sociétés dirigeantes pour que les turfistes, qui font vivre les courses, puissent pleinement s’exprimer à travers la voix de leurs représentants.
L’ANT demande aux sociétés de courses quelles sont précisément les justifications de leur maintien du quotidien Gény Courses, dans la mesure où il génère, depuis sa mise en place, des pertes colossales (des dizaines de millions déjà ?) et où il s’agit, ne n’oublions pas, de l’argent des turfistes, qui veulent une presse hippique indépendante, libre, où ils peuvent, ainsi que les journalistes, s’exprimer sans aucune censure de la part des institutions hippiques et du PMU.
Éric HINTERMANN, Président de l’ANT.
05/05/2014
Sage, il a remporté 9 courses sur les 18 disputées. Très américanisé dans son origine, il abordait les 2850 mètres de la grande piste pour la première fois et n'a pourtant pas été ménagé par son driver Éric Raffin. Suivant l'animateur fou (E. Allard) jusque dans le dernier tournant, il a alors accéléré plutôt que de temporiser afin de laisser son cheval souffler… Ce qui lui coûte probablement la victoire.
La patience a payé !
Ce Critérium des 4 Ans a démontré une nouvelle fois que les chevaux se tenant de près, ce sont les pilotes qui font la différence. Franck Anne est bien placé pour le savoir, lui qui a souvent confondu vitesse et précipitation et parfois perdu des courses “gagnables” par le passé, notamment avec VANIKA DU RUEL. , Il a d’ailleurs déclaré après son succès samedi : “À force de prendre des -pancartes- j’ai compris qu’il fallait être patient...”. Et il l’a été. Tout d’abord lors des derniers parcours du fils de First de Retz, ce qui lui a permis de se forger un moral de fer. Et il l’a été aussi le jour J, ce qui est le plus difficile. C’est en effet la patience qui a été le facteur le plus déterminant, à mon sens, dans le résultat. Le lauréat, AS DU CAP VERT, est très bon mais pas supérieur intrinsèquement à ALADIN D’ECAJEUL, son dauphin, qui était le grand favori. Peut-être pas non plus au troisième, le sculptural ATHOS DES ELFES (fils de la bonne Lazio du Bourg). Mais il est celui qui a eu le meilleur parcours des trois... Car la course fut hyper sélective (d’où le record de l’épreuve, pulvérisé en 1’11”8... sur 2850 mètres grande piste !). En effet, un driver a comme l’on dit “pété un câble”, en l’occurrence Emmanuel Allard au sulky de AUSONNE DU KASTEL. Il a imprimé une allure folle à la course. On se demande donc à quoi bon ? Malheureusement, ceux qui ont suivi ce rythme l’ont payé. Notamment ATHOS DES ELFES constamment nez au vent, puis ALADIN D’ÉCAJEUL, au sulky duquel Éric Raffin n’a pas temporisé, dans le dernier tournant, après avoir débordé l’animateur asphyxié... Du coup, le fils de QUAKER JET a coincé pour finir, sans démériter. Aussi bien Éric Raffin (2è), que Joël Van Eeckhaute (3è) ont autant perdu ce Critérium que Franck Anne l’a gagné. Mais après tout, une victoire, c’est un tout, et ce couple, AS DU CAP VERT-Franck Anne le méritait bien. Ils font donc de très beaux vainqueurs, et c’est l’essentiel.