C'est la reprise !

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Actualité hippique : une analyse acérée signée Lanabère

Il se passe chaque jour quelque chose sur les hippodromes. Si nombre de courses ne sont en fait que des épreuves loteries de faible niveau, il existe de vrais événements, avec des chevaux de qualité. Dans cette rubrique, vous saurez tout des compétitions de bon niveau et tout ce qui se dit en secret dans les coulisses. Présentation d'avant-course, analyse après-course en fonction de l'intérêt sportif...   Pour cela, nous sommes chaque jour au sein des écuries, sur les champs de courses et dans les centres d'entraînement.

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IMPRUDENCE…

08/10/2017

Le système Ecuries Pmu à changer d’urgence

04/10/2016

Dopage au cobalt (suite)

02/10/2016

Tout comme les délais administratifs qui ont contraint la société du trot à attendre longuement le décret de leur demande de seuils concernant cette substance interdite, le cobalt, qui fait actuellement l’actualité autour de cas de champions entraînés par Fabrice Souloy, et contrôlés positifs en Norvège et en Suède. Ainsi, le Comité du trot avait voté et fait cette demande en mai, et le décret n’a été publié dans le bulletin officiel du trot que le 7 juillet... Ce manque de réactivité de la tutelle est-il révélateur de l’importance qu’elle accorde aux courses hippiques, ou pire, aux contrôles anti-dopage ? Autre motif d’inquiétude, le silence des autorités du galop concernant cette substance “Cobalt” dont des rumeurs d’utilisation circulent depuis l’hiver dernier dans toutes les spécialités. Quoi d’étonnant puisque le cobalt a fait la “une” des rubriques dopage aux USA et en Australie où, dès début 2015, deux entraîneurs vedettes, Danny O’Brien et Mark Kavanagh, ont été suspendus 3 et 4 ans ! Sachant que Monsieur Louis Romanet, longtemps en poste clé à France-Galop, est le président  de la Fédération Internationale des Courses hippiques, il est fort étonnant que la France soit à la traîne, à moins que ce soit une volonté. On n’ose l’imaginer... En attendant, France-Galop vient de publier à son tour, avec près de trois mois de retard sur le trot, les mêmes seuils pour l’utilisation du cobalt. Après la décision au Comité le 20 juin, les seuils ont été publiés au B.O le 23 septembre. Des contrôles pourraient donc avoir été faits à la surprise durant ces derniers jours. On le souhaite... Certains lecteurs nous ont également fait part d’une éventuelle baisse de la moyenne de participation de certains entraîneurs depuis une semaine, pour le galop. On murmure aussi que des cas positifs, postérieurs au 7 juillet et donc sanctionables, pourraient sortir au trot... Nous ne manquerons pas de vérifier, et de vous tenir informés sur ces “rumeurs” qui, si elles étaient avérées, justifieraient une réforme des procédures en ce domaine où la transparence semble être aux abonnés absents.

Autour du dopage : “sur tout” se taire...

26/09/2016

Introduction entendue sur Équidia : Plus aujourd’hui que par le passé, les turfistes expriment un besoin de transparence et de fermeté en matière de lutte anti-dopage. Les contrôles, aussi bien à l’entraînement qu’en compétition sont nombreux mais sont-ils toujours efficaces ? Le laboratoire en charge des analyses par les sociétés de courses a-t-il un temps de retard sur les progrès “de la triche”, nous ne nous interdirons aucune question... Hélas, l’invité s’est lui interdit quelques réponses....

G. Maupas : “Sur le dossier lui-même c’est un dossier sérieux, évidemment. Ce n’est pas une bonne chose pour l’image des courses que de parler de ce genre de sujets dans la presse et les médias”. C’est la phrase prononcée d’entrée par Guillaume Maupas et elle est extrêmement révélatrice de l’état d’esprit des autorités hippiques françaises.

“Je n’ai pas de commentaires à faire sur la façon de travailler des scandinaves par rapport à ces cas qui concernent les contrôles de médications.../... En France nous avons des procédures, nous devons les respecter.../... Nous ne sommes plus au temps où on coupe les têtes Place de la Concorde au lendemain d’un cas.../... Nous avons pris acte de ce qui a été dit en Suède et en Norvège ; je n’avais pas de commentaire particulier à faire sur une procédure qui existe dans les pays scandinaves, je ne m’immiscerais jamais dans ce genre de procédures, les commissaires de la SECF ne le feront pas non plus, parce que je n’aimerais pas  que dans le cas inverse on vienne s’immiscer dans une procédure qui existe en France. Par définition, lorsqu’il y a des suspicions ou des cas positifs en France, on ne s’exprime que lorsque généralement la décision des commissaires est prise. Nous ne le faisons pas avant.”

 

Concernant le fait que des pensionnaires de Fabrice Souloy continuent d’être au départ des épreuves en France :

“La décision des scandinaves concernant l’interdiction d’engager de Fabrice Souloy est une question plus problématique que celle concernant les quatre chevaux directement concernés et qui, ont été suspendus. La licence de l’entraîneur en question est délivrée par les commissaires de la SECF. Dans les autres pays de l’Union Européenne du Trot (UET) il y a une règle d’équivalence qui permet aux entraîneurs de courir partout. Que les pays scandinaves interdisent l’engagement dans leurs courses -ils ne répondent alors plus à la règle d’équivalence- c’est tout à fait leur droit. Pour la France, qui a délivré la licence, c’est différent. Retirer une licence et donc l’autorisation de travailler à quelqu’un, relève du juridique et il y a des procédures qui doivent être encadrées. Seront-elles menées, peut-être... Mais ce n’est pas parce que nous avons une demande des pays scandinaves, qui n’était pas d’ailleurs de retirer la licence à Fabrice Souloy mais de ne plus autoriser les chevaux entraînés par lui à courir... Retirer le droit de travailler à quelqu’un ça répond d’une procédure.”

Gros embarras à ce moment de l’émission ; on comprend le malaise et le fait, en cours de phrase, qu’il s’aperçoit qu’il ne répond absolument pas à la demande scandinave...

 

Intervient alors une question pertinente d’Alexis Lévy : “Excusez-moi Guillaume (Notez la manière d’interpeller…*) mais donc la demande d’extension scandinave de l’interdiction d’engager restera en France lettre morte ? ”

“Pas du tout, je n’ai jamais dit ça. Nous attendons des éléments beaucoup plus probants, notamment des décisions qui pourraient intervenir, voilà, des éléments autres.”

Là encore, à question embarrassante, réponse embarrassée...

“En cas de suspicion de triche ou de dopage, il est prévu par l’UET une coopération, une assistance des différents pays. Mais soyons précis, les commissaires de la SECF n’ont pas dans leurs pouvoir, aujourd’hui par le code des courses, d’instruire des cas qui n’ont pas lieu en France.

Ensuite, Jérôme Lenfant a posé une question vue dans nos colonnes à plusieurs reprises  “Pourquoi les contrôles anti-dopage ne sont pas assurés par une entité indépendante comme l’Agence Française de Lutte anti-Dopage (AFLD) ?”

“De quoi on parle ? D’un problème d’accréditation des laboratoires. Je vois bien ce qui est laissé supposé derrière cette question : est-ce que les contrôles seraient plus indépendants ? Est-ce que les décisions seraient plus indépendantes si c’était l’AFLD qui s’occupait des courses hippiques ? Je ne crois pas du tout à cette théorie qui consiste à dire que nous ne sommes pas transparents au niveau du contrôle et des analyses parce que le laboratoire nous appartient. Il y a un organisme indépendant qui certifie toutes nos procédures (Le COFRAC) et tout manquement du laboratoire par rapport aux résultats qui sortiraient de ce laboratoire lui ferait perdre son accréditation. D’ailleurs, comment laissez aussi supposer qu’une société mère puisse avoir la volonté d’aller masquer des résultats ?”

À cette question, nous répondrons par la première phrase de Guillaume Maupas lui-même : “Ce n’est pas une bonne chose pour l’image des courses que de parler de ce genre de sujets dans la presse et les médias”. Pour notre part, nous n’affirmons rien. Nous constatons simplement que dans un système démocratique, les autorités de contrôle ne sont JAMAIS la propriété de ceux qu’ils ont à contrôler. Tout simplement.

La transparence commence par-là !

 

Enfin à la question très importante de savoir si on allait utiliser les prélèvements mis en archive depuis plusieurs mois, la réponse a cinglé :

“Non ! Comme il n’y avait pas de seuil avant le 7 juillet dernier, il n’y aurait juridiquement pas de délit”.

C’est donc clair, le fait d’archiver des prélèvements... c’est de la poudre aux yeux (sans jeux de mots). Et concernant la volonté de savoir, qu’ils soient punissables ou non, qui sont les tricheurs, c’est non ! Décidément, nos dirigeants rien compris de la clientèle qui les entoure... En dehors de ce fait majeur, qui consiste donc à dire qu’on ne veut pas savoir rétroactivement qui sont les tricheurs du système, donc qui a berné des parieurs et qui a volé des allocations de course malhonnêtement, il reste d’autres questions aujourd’hui sans réponse. Si Guillaume Maupas veut enfin y répondre :

 

QUESTIONS SANS RÉPONSE À CE JOUR :

- Pourquoi la SECF n’a-t-elle pas répondu, à titre conservatoire, à la demande scandinave -comme l’a fait immédiatement l’Italie par exemple-, cela s’étant déjà fait, notamment pour suspendre des drivers ou jockeys et afin de protéger les parieurs et les autres professionnels sur la régularité des résultats de courses ? 

- Le manque de coordination entre les instances européennes, notamment via l’UET (dont rappelons-le, le siège social est l’adresse de la SECF (7 rue d’Astorg à Paris) et le Secrétaire Général l’ancien directeur technique de la SECF, Jacques Chartier) n’est-il pas préjudiciable à l’image des courses au trot en Europe ?

- Le fait que le labo des courses et les organisateurs soient en vase clos, fait qu’une surveillance -ou toute enquête- de Police, est impossible en amont. Est-ce transparent?

 

(*) On note la retenue voire la gêne constante des « journalistes » de la chaîne quand ils sont confrontés à des dirigeants. Il faut préciser qu’EQUIDIA appartient au GIE (PMU/SOCIÉTÉS DE COURSES) et que, quelque part, ces dirigeants sont donc les « employeurs » de ces « journalistes ». Chacun jugera de la situation…

Courriers et réactions “pertinentes” de parieurs

26/09/2016

En fait, avant qu’il ne soit “autorisé” en France à partir du 7 juillet, date d’officialisation des seuils, le cobalt était proscrit, comme toutes les substances exogènes visant à améliorer la performance en modifiant les données physiologiques du cheval ! Les doses retrouvées au printemps indiquent que ce n'était pas accidentel. Dès lors, comment un délinquant avéré en Scandinavie peut-il bénéficier de la présomption d'innocence en France, au sein d’une Union Européenne du Trot? Vu les délais de réaction autour du cobalt, je pense que les dirigeants savaient ce qui se passait avec cette substance bien avant ce printemps, donc dès cet hiver... Lamentable ! “ 

Q+ de jeudi dernier à Vincennes : moins 400.000 € (-9,3%)

26/09/2016

Résultat : Près de 400.000 euros de manque à gagner pour la filière, sur le seul pari-quinté par rapport à la course équivalente en 2015. 3.880.000 € d’enjeux au seul Quinté contre 4.278.500 €.  Bien vu !

Soupçons de dopage : l’affaire dont tout le monde parle, ou presque !

19/09/2016

YOUR HIGHNESS, la lauréate, UN MEC D'HÉRIPRÉ, troisième, et LIONEL 6è parmi les chevaux d'âge dans le Grand Prix d'Oslo, le 12 juin. Un plus jeune, TIMONE EK dans une autre course. Mais ce n'est pas tout concernant UN MEC D'HÉRIPRÉ. Les autorités scandinaves déclarent aussi qu'il était positif lors de l'Elitloppet (la plus grande course de sprint de l'année en Europe)  Solvalla. Il avait remporté son éliminatoire, avant de se classer troisième de la finale le 29 mai. Que constate-t-on au niveau performances?

 

UN MEC D'HÉRIPRÉ : Onze jours avant Solvalla, il a terminé deuxième des "Ducs de Normandie" à Caen. Et le 2 juillet, soit trois semaines après Oslo et son contrôle positif (derrière YOUR HIGHNESS et Nuncio), il a remporté  le Prix de Washington à Enghien. Aux dernières nouvelles, rien à signaler en France. On attend évidemment avec impatience les résultats des analyses de ses courses suivantes en Scandinavie, ayant remporté deux courses de Groupe I en juillet et août. Il a terminé son été par un succès à Cagnes, le 26 août dernier.

 

YOUR HIGHNESS : Si l’on s’en réfère au site officiel de "LE TROT", elle n'a couru qu'en France cette année, aucune de ses performances à l'étranger n'étant répertoriée… Passons. Elle a effectué un fantastique hiver, où elle a aligné les victoires (sept entre fin novembre et avril). Elle a commencé par une course "C" (en devançant Ulexa des Plans), puis s'est classée troisième (battue par Quick Fix et Vénus de Bailly) avant d'enchaîner les succès et devancer tout à tour, Unice de Guez (course "B"), Val Royal (Course "A"), Dante Boko (Groupe III), de nouveau Val Royal (course "A"), puis Truman Dairpet le 9 avril (course "A"). Elle a commencé sa campagne scandinave le 30 avril en remportant son premier Groupe I à Göteborg (battant Sauveur), puis à Copenhague (encore Groupe I, le 15 mai), avant donc le Grand Prix d'Oslo qui vient de lui être retiré (Nuncio son dauphin devenant vainqueur). Elle est ensuite revenue en France, se classant deuxième de Bold Eagle dans le René Ballière (Groupe I, le 26 juin), courant également à la Capelle (2è) et Enghien (1ère) en juillet et août.

 

LIONEL : Il a régulièrement progressé durant l'année 2015, après son arrivée chez Fabrice Souloy, passant de gros prix de série, qu'il gagnait avec de la marge, au top niveau en quelques mois, terminant son hiver par un retentissant succès contre Bold Eagle, dans le Grand Prix de Paris le 28 février sur plus de quatre kilomètres. Il avait cloué sur place son rival dans la ligne droite, après avoir semblé battu dans le dernier tournant. Il a ensuite gagné  le Prix de l'Atlantique, confirmant son nouveau statut de Groupe I (devant Tiégo d'Étang et UN MEC D'HÉRIPRÉ) puis il a donc ensuite terminé sixième du Grand Prix d'Oslo, avec l'issue que l'on sait.

 

Pour les contrôles, il y a toujours deux échantillons qui sont distincts, afin de pouvoir procéder à deux analyses. De ce que l'on sait par la conférence de presse des autorités scandinaves, tous les échantillons “A” des chevaux concernés sont positifs au cobalt, les échantillons “B” auraient été envoyés en France pour contrôle. Les autorités du trot en France n'ayant, au moment où l’on écrit ces lignes, toujours pas communiqué officiellement sur cette affaire, on ne peut en dire plus sur ces échantillons B. Un silence qui pose problème et dénote, en rapport avec la transparence des scandinaves... Côté norvégien, on a même précisé qu'un autre représentant de Fabrice Souloy, en l'occurrence LOVER FACE, aurait été testé positif au cobalt après sa troisième place dans un quinté à Cabourg. Là encore, à l'heure où nous mettons sous presse, fin de matinée vendredi, rien du côté de la SECF. La seule déclaration de la société du trot en France que nous ayons pu lire, sans qu’elle nous ait été fournie, est venue de Guillaume Maupas, directeur technique, en voici des extraits : La Société du Cheval Français prend acte des informations transmises et attend les décisions finales qui seront prises sur les procédures en cours en Suède et en Norvège. La souveraineté des commissaires suédois et norvégiens doit être respectée, tout comme les droits de la défense. Suite à la décision d’interdire les chevaux concernés de courir sur leur sol rendue par la fédération norvégienne  et par application des dispositions de l'Accord international sur les courses au trot, les Commissaires de la SECF ont étendu l’exclusion des hippodromes et des courses de Your Highness, Un Mec d'Héripré, Lionel et Timone E.K. au territoire français.

Laconique... On notera aussi l’absence de commentaire sur Cabourg et Lover Face.

 

LE COBALT, C'EST QUOI ?

Connu sous le nom de cobalamine, c'est un minéral de la vitamine B12. D'après nos recherches sur cette substance, on peut résumer la vitamine B12 à un apport en énergie qui augmente la résistance. Elle est proposée, médicalement, chez les personnes en état de fatigue extrême. Côté sportif, certains n'hésitent pas à comparer cette vitamine à l'EPO, car permettant d'après eux d'augmenter les doses d'entraînement, par une  faculté de récupération accrue, grâce notamment à une éventuelle meilleure oxygénation du sang. Concernant l'utilisation dopante, des cas ont été constatés aux Etats-Unis et en Australie dans le domaine hippique. Comme toute vitamine, elle peut bien sûr être donnée en apport énergétique, et des seuils ont donc été établis. En France, depuis quelques semaines, ces seuils ont été indiqués : Cobalt : 0,025 microgramme par millilitre dans le plasma ou 0,1 microgramme de cobalt total par millilitre dans l’urine, soit 25 nanogrammes par millilitre de plasma et 100 nanogrammes par millilitre dans l’urine, seuils également en vigueur en Scandinavie. C'est l'Europe du Trot.

 

Voici les doses de Cobalt qui auraient été trouvées lors du premier échantillon sur les principaux chevaux concernés.

UN MEC D'HÉRIPRÉ en Suède : 371 et autour de 400 nanogrammes par millilitre d'urine lors des deux courses de l’Elitloppet.

À Oslo : 521 ng/ml

YOUR HIGHNESS à Oslo : 595 ng/ml

LIONEL à Oslo : 488 ng/ml

Donc tous bien au-dessus des seuils autorisés.

 

NO COMMENT ?

Visiblement, du côté français, on est très, très prudent. Mais ce silence donne-t-il une bonne image ? On reproche à ceux qui écrivent sur cette affaire de "Créer des polémiques qui n'ont pas lieu d'être…". Des propos qui viendraient même d'un des hauts postes du trot en France. Nous n'osons y croire… Comment des personnes qui se sont déclarés solidaires de la liberté de la presse ("Nous sommes tous "Charlie") pourraient faire de tels commentaires ? 

Vouloir toute la lumière sur de tels résultats de prélèvements n'est-il pas normal ? Vouloir que l'Europe du Trot, voulu à juste titre par la France, soit en cohérence avec elle-même n'est-elle pas normale ? N'a-t-on pas le droit de s'interroger ? N'a-t-on pas le droit de dire que nombre de propriétaires de ces chevaux les ont retirés de l'entraînement de Fabrice Souloy ? Comme LIONEL, ou YOUR HIGHNESS, laquelle est désormais sous la responsabilité de Bjorn Goop. N'a-t-on pas le droit de s'interroger sur le fait qu'après cette communication des autorités scandinaves, un trotteur, entraîné par Fabrice Souloy et drivée par Bjorn Goop a couru (et gagné) le même vendredi soir à Vincennes… 

On nous dit "présomption d'innocence". Bien évidemment. Mais ce fameux principe de précaution et ces décisions "à titre conservatoire", dont on a usé en d'autres circonstances ne sont-elles pas applicables ? En tout cas, pour les parieurs, c’est un casse-tête. Que faire avec les chevaux de cette écurie vu les circonstances actuelles ?Les officiels y-ont-ils pensé ?

 

Maintenant, reste à savoir l'impact de tout cela sur les courses, notamment en France, ce qui semble être, ne nous y trompons pas, la principale préoccupation des autorités du trot sur notre sol. Ces jours-ci, le silence et les "comme si de rien n'était" est de toute évidence une très mauvaise publicité pour les courses. On ne peut en effet empêcher les turfistes de penser, et donc d'interpréter puisqu'aucune nouvelle officielle claire n'est à ce jour de bouclage exprimée.

 

Sur un plan plus général, les courses hippiques, déjà impactées par les mauvais enjeux des derniers mois, peuvent-elles souffrir à long terme ? Les dirigeants semblent persuadés que oui. Personnellement, si l'affaire est confirmée et avérée, je suis persuadé qu'elle pourrait livrer un message rassurant : "Les courses hippiques sont bien surveillées et s'il y a des tricheurs, nous les trouvons et les punissons”… Nus somme de ceux qui pensent qu’un lourd silence sème le doute, y compris sur les méthodes hippiques françaises, leur laboratoire dont ils sont propriétaires, et leurs  contrôles qui ne font pas appel aux autorités indépendantes et sportives en France (l'Agence Française de lutte contre le Dopage) “AFLD”. Ce qui, nous l'avons écrit à plusieurs reprises, n'est pas bon pour l'image...

Affaire à suivre.

Saint-Cloud à 12h00, Auteuil à 12h40 !!!

12/09/2016

“LES TURFISTES PARISIENS PRIVÉS D'AUTEUIL... OU DE SAINT-CLOUD !

Incroyable mais vrai : France Galop organise le même jour une réunion de courses à Auteuil et une autre à Saint-Cloud ! A la même heure ! Comment a-t-on pu parvenir à une telle aberration ? Trouve-t-on en haut lieu qu'il y a trop de turfistes sur les champs de courses parisiens ? Poussons donc le raisonnement jusqu'à l'absurde : Pour aller d'un hippodrome à l'autre, des navettes gratuites seront-elles mises à disposition après l'arrivée de chaque course ?... Une participation sera-t-elle demandée pour payer l'essence de la navette ?... Le turfiste devra-t-il prendre à sa charge également le salaire du chauffeur, ses frais de restauration, et devra-t-il rater une course pour respecter sa pause réglementaire ?... Au fait, devra-t-il s'acquitter d'un droit d'entrée sur chacun des deux champs de courses ?... Devant une telle ineptie, on ne sait plus quoi dire...”. Je confirme, on ne sait plus quoi dire !

Juges : les erreurs continuelles qui dégoûtent les joueurs

12/09/2016

Début de semaine, la deuxième course à Feurs. ABOSA -qui vient d’être disqualifiée près enquête de la 3è place à Cagnes- est cette fois affichée à la 2è place alors qu’elle est “INNAFFICHABLE” pour tout (télé)spectateur un brin connaisseur... Jeudi, à Strasbourg, c’est BIJOU DU REZ qui est affiché (monté) deuxième, alors qu’il n’est pas dans les allures depuis le dernier tournant. Cette fois il y a enquête, et étant redevenu correct dans les cinquante derniers mètres (battu son jockey n’a plus insisté) les commissaires le maintiennent ! Vole, injustice, foutage de g..., peu importe les termes employés par les parieurs : ils n’en peuvent plus ! D’ailleurs, une simple étude des enjeux de la suivante, comparé à la même situation le premier jeudi d’août (mêmes horaires et catégories mais sans “scandale”) montre une baisse des enjeux conséquente sur la course suivante, à Feurs, de l’ordre de près de 60.000 euros, rien que sur les trois jeux principaux (simples+Multi)...

C’est considérable mais ça n’interpelle pourtant personne. 

Le système de contrôle anti-dopage offre-t-il assez de garanties en France ?

12/09/2016

Tous ces facteurs qui font le “charme et l’incertitude des courses”.

Mais face à des progrès que l’on ne s’explique par aucun de ces critères, notamment après des changements d’entraîneurs ou d’horizons, un certain nombre de questions se posent... Ainsi, il est un nombre (petit) d’entraîneurs qui font des miracles, par vagues. J’ai en tête le brave RANDJANY, qui avait de nombreux soucis de jambes et avait été soigné le plus possible par son ancien entourage, qui était parvenu à lui faire effectuer une carrière de bon niveau. Aussi, le voir à 10 ans changer d’air et aligner cinq victoires consécutives durant le second semestre 2015, après des performances en demi-teinte durant le premier semestre (Da-9-Da-2-5-0-8-Da-Da-0), a de quoi interpeller... Cinq victoires en pulvérisant son record au trot monté, discipline dans laquelle il avait été essayé mais n’avait guère brillé lors de ses rares incursions. Après son dernier succès en France (19/10/2015) RANDJANY est parti à l’étranger où il a été non placé à quelques reprises.  J’ai aussi beaucoup de mal à comprendre, au galop, certains entraîneurs allemands qui font une razzia sur les handicaps en France. Des chevaux, parfois achetés peu chers “à réclamer”, effectuent pour certains des kilos et des kilos de progrès, à l’image des WINSHINE, FONTVIEILLE, et plus récemment FOR EVER -qui vient de remporter un très gros handicap- ! Des progrès qui posent des interrogations même si on ne parle pas là de cas avérés de dopage, rien n’ayant été révélé par ces succès, qui s’explique donc autrement et démontre que j’ai encore des progrès à faire...

 

DERNIÈRE MINUTE : Selon des sites sérieux et un grand quotidien scandinave, Fabrice Souloy a été avisé que cinq contrôles positifs (au cobalt) avait été relevés en Suède et en Norvège. Parmi eux UN MEC D’HÉRIPRÉ (deux fois, à Solvalla et Oslo), ainsi que YOUR HIGHNESS (déclarée partante dans le Prix d’Été) et LIONEL, également à Oslo. On va évidemment suivre l’actualité de ce choc européen pour les courses... Choc qui pose de nouveau la question de savoir si les sociétés de courses françaises, avec un laboratoire qui leur appartient, et qui n’ont pas voulu adhérer à l’Agence Mondiale de Lutte contre le Dopage,  sont à la hauteur des enjeux... Dans tous les sens du terme !

Solidarité... en Italie

05/09/2016

Quinté : changement d’horaire le vendredi

05/09/2016

Mais il faut savoir ne pas passer de l’autre côté du versant de la montagne en le disputant trop tard... En effet, aux alentours de 19h45 était à mon sens un maximum car l’on sait que les points d’enregistrement ferment, pour un très grand nombre, aux alentours de 20 heures, voire 20h30. Dès lors, courir le quinté à 20h35 semble être contre-productif et c’est un risque inutile vu le contexte déjà difficile. Bien sûr, il fallait trouver un terrain d’entente avec LCI (diffuseur grand public) mais ne pouvait-on faire autrement ? Choisir un créneau moins défavorable ? A priori non, les courses hippiques, vu la politique menée depuis plusieurs années, n’étant pas très vendeuses, ce que confirment hélas les chiffres LCI avec 100 à 150.000 téléspectateurs en semaine, soit autour de 1% de part de marché pour les quintés les plus suivis hors week-end... Chiffres faibles mais peu étonnants, d’autant que le modèle -obsolète- de retransmission, proposé par les sociétés de courses, est le même depuis plus de vingt ans... Cherchez l’erreur !

Quant aux enjeux sur Cabourg, outre les chiffres PMU (voir ci-contre notre étude  sur deux quintés en tous points comparables), sur un plan général et sur place, il confirme l’intérêt du spectacle et du bord de mer (+ 1,28% d’affluence sur le meeting pour 17 réunions) mais hélas aussi la chute des enjeux pari mutuel hippodrome avec un très mauvais - 5%. Vous comprendrez que l’équation est largement défavorable et pose là aussi question... Face à tous ces constats, on attend une réaction politique avant la catastrophe qui s’annonce de mois en mois !

PRIX D’AMÉRIQUE : BFM TV a su faire partager l’exploit et les émotions autour de “BOLT” EAGLE !

02/02/2016

Le lauréat a une nouvelle fois démontré que dans les courses avec “temps mort(s)”, sa vitesse de base exceptionnelle le met en situation de pouvoir, à n’importe quel moment, choisir sa place dans le peloton, puis de se mettre hors de portée sur une accélération ! Ses 500 derniers mètres (sur le pied de 9”6 !) en témoignent.

 

LA BONNE COUVERTURE MÉDIATIQUE.

Si j’avais quelques doutes sur le sauvetage de dernière minute pour une diffusion sur la chaîne d’infos BFM TV, force est de reconnaître que cette couverture audiovisuelle a été réussie. Même si je reste persuadé que les courses ne peuvent se passer d’une chaîne grand public, et notamment de France-Télévisions, d’autant que financée en partie par la redevance (voir édito de samedi dernier), le traitement de la course par BFM TV a été remarquable. Grâce à des spots réguliers toute la journée, et des mini reportages, ils ont fait découvrir aux néophytes une partie des coulisses et montré que les courses en France bénéficient de structures de qualité, notamment avec l’hippodrome de Vincennes. Ils ont su aussi mettre en avant le côté sportif de la compétition -ce que l’Équipe 21 n’a jamais réussi auparavant- notamment avec un réactif et efficace Florent Gautreau, qui a su faire réagir les bons interlocuteurs aux écuries. Hormis le commentaire de course raté, visiblement peu travaillé, peu préparé, et calqué sur des modèles d'une autre époque (routinier et trop peu à la portée d’un public non spécialisé), cet essai fut dans l'ensemble une réussite. On attend maintenant la suite concernant les retransmissions TV car le premier mois de l'année est passé, et on ne voit toujours rien venir…            

“IMAGE” ET RETRANSMISSIONS TV : LE RECUL...

22/01/2016

Mais il est évident que, pour la filière, le but est de redonner un aspect grand public aux courses hippiques et que les grands événements, si l’on veut redonner de l’audience à notre sport,  passent par une chaîne principale. Pour l’heure, on fait du “sauvetage” et la retransmission du Prix d’Amérique sera, dimanche prochain, relayée par BFMtv, chaîne d’info qui donnera une vingtaine de minutes d’antenne à l’événement en direct, avec quelques flash pour annoncer le spectacle. Ce n’est pas si mal même si l’on peut regretter cette retransmission acquise à l’arrachée, en guise de bouée à la mer, et obtenue grâce à l’argent que la filière distribue à ce groupe média, via l’émission sponsorisée  par le PMU sur RMC. On a donc “sauver les meubles” pour fin janvier...

En revanche, à une semaine de la plus grande course au trot attelé, l'événement de ce week-end se déroule au trot monté, avec le Cornulier, l’épreuve reine sous la selle et se déroulera en toute confidentialité. Traditionnellement choisie pour servir de Quinté (une bonne chose), cette course n’aura pas, elle, de traitement de faveur et ne sera donc pas retransmise sur une chaîne populaire, à l’image hélas des Quintés depuis le 1er janvier. Un grave préjudice en terme d’image... Et une absence des écrans qui va évidemment coûter beaucoup plus encore, en termes de notoriété et d’enjeux à la baisse, que les investissements jadis consentis pour que les courses soient relayées par TF1 ou France-Télévision. Même si cela coûtaient beaucoup d’argent car, contrairement aux autres sports pour lesquels la  télé paye des droits, là, ce sont les courses qui payaient pour être retransmises, résultat d’une politique média désastreuse de notre activité qui n’a pas su faire évoluer son produit et est désormais cataloguée, à tort, comme ringarde par un grand nombre. En laissant échapper cette opportunité de ne pas tomber dans l’oubli, nos dirigeants des dernières années, M. Bélinguier en tête -l’un des plus grands responsables de la faillite-, ont quasiment condamné les courses hippiques à devenir marginales. Avec une accumulation de mauvaises décisions comme celle de concurrencer la presse pour éditer une “Pravda” des courses, de développer le “juge et partie”, notamment en terme de pronostics qui ne sont pas crédibles car sans obligations de résultats, tout en laissant les professionnels souffler le chaud et le froid avec des déclarations souvent démenties par la compétition, et parfois même orientées intentionnellement, ce qui est formellement interdit par la loi en paris sportifs mais pas en paris hippiques... Comprenne qui pourra. Les “irresponsables” ont hélas précipité la filière dans une spirale dont il sera bien difficile de sortir. Les enjeux sont à la baisse, et les perspectives sont pessimistes, malgré quelques déclarations totalement farfelues d’ici et là. Depuis 2011 -il suffit de prendre la peine de visionner par exemple la conférence de presse 2013 du Président d’alors du PMU, M. Germond, on ne cesse de faire dire aux chiffres des contre-vérités, en laissant croire que la multiplication de l’offre de jeux et de courses a fonctionné, alors que le maintien des enjeux étaient dû à bien d’autres facteurs, comme l’informatisation, les possibilités d’engager des paris de n’importe où à n’importe quelle heure, les délais considérablement raccourci, le nombre de points de vente... Etc.

Contrairement à ce que l’on veut laisser croire, notamment aux socioprofessionnels qui ont dû accumuler les heures, il y avait bien d’autres choses à faire que d’aller à l’overdose, dont l’effet secondaire (le dégoût des parieurs) a été totalement occulté. Il fallait notamment, coûte que coûte, sauver les retransmissions grand public. Au lieu de cela, ils ont laissé faire, en imposant un cahier des charges rétrograde -le même depuis plus de vingt ans- qui collait de moins en moins à l’évolution des programmes et des téléspectateurs. Cela se paye cash désormais et je suis prêt à parier -cela ne vaut pas grosse cote-, que les enjeux vont encore décliner dans les mois qui viennent. Alors qu’en parallèle le chiffre d’affaires de la Française des Jeux ne cesse de croître, preuve que la crise économique, alibi foutaise, n’a jamais impacté le secteur des jeux, contrairement au discours répandu pour se disculper, par les responsables du secteur hippique.  

CORNULIER 2016 : LE QUINTÉ AUX 66 COUPS...

22/01/2016

Malgré une lutte intense, on a en effet surtout assisté à une “envolée de coups de cravaches” et les courses hippiques n’ont surtout pas besoin d’une telle contre-publicité à une époque où elles sont marginalisées et cataloguées comme ringardes par les grandes chaînes télé. Les jockeys, pris dans la tourmente de leur lutte épique, ont été saisis par l’envie de gagner, six ou sept d’entre-eux pensant pouvoir décrocher la palme à l’entrée de la ligne droite. C’est alors que l’adrénaline monte, que le rêve semble à portée de mains, et l’on met toutes ses forces dans la bataille pour parvenir à enlever la palme ; on ne peut le leur reprocher. Mais que les “sentinelles”, à savoir les juges, commissaires, organisateurs, ne fassent rien depuis des mois pour endiguer cette mauvaise habitude est coupable. Si un excellent cavalier (Alexandre Abrivard), qui comme les autres n’a pas besoin de cet artifice pour être bon, a gagné sur une jument au courage héroïque, SCARLET TURGOT, c’est après 13 coups de cravache appuyés, c’est trop. Idem pour son dauphin, ASTOR DU QUENNE, pire encore pour ATTENTIONALLY (17 coups) troisième (voir photo) et pour MOVING ON (16 coups) à l’extérieur... Au total, les cinq premiers en ont reçu 66 dans la ligne droite ! Sans oublier un concurrent non placé dont le jockey s'est acharné à taper depuis la mi-montée, approchant lui les 20 coups… pour rien ! Croire que l’on va pouvoir “vendre” les courses hippiques aux médias et à de nouveaux spectateurs ainsi est une hérésie...    

PANIQUE SUR LES ÉCRANS...

09/01/2016

Reste à savoir quel en sera le contenu car, comme nous l’écrivions le week-end dernier, il ne suffit pas de retransmettre, mais de le faire bien. Avec un cahier des charges adapté et non pas passéiste comme ce fut le cas jusqu’à présent... On espère donc, par exemple, de la prise d’antenne peu avant le départ (on n’a jamais vu un Quinté partir avant l’heure mais en revanche souvent...  après l’heure !) et si du temps d’antenne est disponible, qu’il soit utilisé intelligemment pour faire partager la passion des acteurs, notamment éleveurs et propriétaires qui ont le pouvoir de montrer que les courses peuvent être appréciées de tous. Et pourquoi pas pour expliquer systématiquement le comportement du lauréat ou du favori si ce dernier est battu. On espère aussi des commentaires “éducatifs” avec nom + numéro et si possible couleur dominante, afin que les parieurs, qui ne connaissent que très peu les casaques des chevaux qu’ils ont joué, puissent les reconnaître. C’est l’une des propositions à ajouter à notre la longue liste commencée l’an dernier pour rendre les courses plus transparentes et abordables, demande à formuler également sur Equidia où les commentateurs semblent ne répondre à aucun critère... Chacun semble faire ce qu’il veut. Certains ne mentionnent ainsi jamais les couleurs des casaques. Pourtant, il suffit de vouloir faire partager une retransmission à un non spécialiste pour se rendre compte qu’il est largué, ne sachant qui est qui, si le commentaire ne situe pas les casaques. On sait que certains dirigeants sont obsédés par des procédés de “tracking” qui serviraient à repérer les chevaux, c’est bien mais il faudrait commencer par former les commentateurs à situer davantage les concurrents durant le parcours, plutôt que de débiter des noms que le téléspectateur ne parvient pas à identifier...

INCOMPÉTENCE DES ORGANISATEURS : LE MANQUE À GAGNER…

08/01/2016

Pau a choisi un handicap de plat modeste (dotation 21.000 euros) avec 14 participants, alors que figurait au programme un steeple-chase beaucoup plus intéressant sur le plan sportif et ludique avec 18 partants... Premier choix catastrophique. Mais ce n’est pas tout. Marseille, en semi-nocturne de courses plates, proposait un handicap du même type, voire encore plus modeste, toujours avec 14 unités... Un doublon inexplicable et sans grand intérêt : c’est incohérent et irresponsable ! Résultat, une masse -en ville- d’environ 108.000 euros à Pau, 63.000 à Marseille... On ne piège le turfiste qu’une fois...

Au trot, Vincennes ne proposait pas de course susceptible d’être intéressante pour ce jeu... Résultat un Pick5 dans une course de jeune trotteurs quasi-inconnus et 78.000 euros de masses seulement. Des moyennes en baisse depuis quelques mois. Dès lors, si l’on veut relancer la machine, il va sérieusement falloir penser à proposer autre chose, comme Pick5 -jeu au demeurant intéressant- que des courses de galopeurs modestes et fatigués, ou de trotteurs quasiment inconnus...

À moins que l’on ait décidé, dans les instances, de se contenter du minimum. 

“RAPPORTS” VILLE / INTERNET : LES DÉGÂTS COMMENCENT...

19/12/2015

 

Ils n’iront donc pas beaucoup plus sur les sites concurrents qui n’ont guère plus de masses à redistribuer sur internet, voire beaucoup moins (on attend qu’ils publient leurs enjeux comme le fait le PMU...). Alors pourquoi ? On reviendra ultérieurement sur ce qui a pu pousser Betclic a porté une plainte qui n’aura probablement pour effet que de faire perdre des joueurs et donc du volume de jeu à tous les sites, y compris ceux concurrents du PMU... Alors faut-il chercher ailleurs que la concurrence déloyale, sachant que le “conseillé” de Betclic n’est autre qu’un ancien pilier de la “com” du PMU évincé par l’équipe Germond-Hurstel ? Nul ne sait...

Pour en revenir à ces distorsions qui vont faire très mal à toute la filière, le week-end écoulé en a été l’illustration, hélas parfaite. Dès samedi, avec le succès des deux grands favoris (photo) YOUR HIGHNESS -qui va probablement pouvoir titiller les meilleurs sur courtes distances-, et UNICE DE GUEZ, on attendait également une logique des rapports ; pourtant les parieurs “en ville” ont touché environ 6.OOO euros pour le Quinté ordre, alors que ceux du net en ont encaissé trois fois plus ! Et que dire de dimanche où, malgré des cotes similaires en jeux simples, cela a été dans tous les sens ! Près du double pour les gagnants au couplé sur l’ordinateur et trois fois plus pour les gagnants du quarté désordre (car pas de gagnant ordre sur internet)...mais l’inverse au Multi 4: 3.000 euros sur le net, plus de 6.000 en ville ! Aïe... 

“OPTIMISATION” : JUSTE UN MOT ?

18/12/2015

D’un côté on fait tout pour faire monter la pression jusqu’à fin janvier, avec notamment un service de communication qui fait de gros efforts, et de l’autre, on exclue cette course d’une couverture médiatique télé grand public, en ne la retenant pas comme Quinté... Il faudra qu’on m’explique !

Mais ce n’est rien avec ce qui a suivi cette semaine, à savoir un "événement" de niveau médiocre à Cabourg jeudi, alors que la veille, mercredi, il y avait TROIS courses fournies et de qualité à Vincennes ! C’est aussi cela, l’optimisation? À moins que ce soit le choix, hier vendredi, d’une course de chevaux très modestes et âgés, face à une compétition de 5 ans aussi fournie en participants, mais de qualité trois ou quatre fois supérieur...

LES REFUS MÈNENT À LA RUINE !

06/12/2015

Ceux qui ont encore eu le courage de venir à Vincennes ont pu constater que ce qui fut jadis une grande fête de la province n’est plus qu’une parodie ; les spectateurs ont été oubliés (moins de stands festifs, des conditions précaires pour jouer sur les bornes...) et la qualité des chevaux en présence s’est banalisée... Pour couronner le tout, la grande favorite ANNA MIX a été déclarée non-partante (il n’y avait pas d’autre solution) après deux essais de départs ratés. Un refus qui coûte beaucoup à son entourage. Mais lorsque les règles de transformations de paris ne suivent pas (que ce soit au PMU ou sur d’autres sites concurrents) cela coûte aussi aux parieurs ; je l’explique depuis des années : à ne pas vouloir mettre sur la table le problème  majeur (l’injustice ressentie par les joueurs), on arrive à des situations désastreuses. Un refus d’écoute qui mène à la ruine! Allez expliquer, par exemple, qu’un joueur ayant fait un champ réduit couplé gagnant d’ANNA MIX, avec les 4 ou 5  premiers va perdre de l’argent ! Ou que dans la 2è course, on affiche à la 3è place un concurrent dont le driver a pris un mois de mise à pied pour avoir fait tomber un adversaire à la suite d’un comportement dangereux... Continuez comme cela messieurs, et vous devrez très rapidement comptabiliser vos erreurs en baisse des allocations et primes, conséquence d’une  baisse des enjeux en passe de ruiner le système.