Les enjeux connaissent une baisse alarmante qui met directement en cause les dirigeants sur les choix stratégiques des dernières années. Nous avons été les premiers à alerter en toute indépendance sur cette gabegie...De nombreuses règles, concernant les jeux hippiques, doivent changer car elles ont fait fuir les parieurs au fil des années. Les dirigeants, pourtant alertés dans ces colonnes depuis longtemps, ont préféré demeurer dans leur tour d’ivoire et ne pas entendre… Avec une conséquence majeure : un ressenti d’injustice (en de nombreux domaines) auquel les turfistes ont répondu par une lassitude ayant (trop) souvent dérivée vers une abstention partielle, voire totale pour certains, partis vers d’autres “loisirs”. Nous avons de nombreux exemples ou témoignages de parieurs ayant considérablement réduit leur budget jeu, voire quitté la sphère hippique par manque de confiance.
Les sujets d’inquiétude sont multiples et devront être corrigés si la filière hippique ne veut pas couler ! Dopage, régularité des compétitions, conditions de courses, allocations, transparence, attitudes des professionnels, de la presse hippique... Une sorte d’état des lieux de la filière hippique est indispensable, afin de participer au débat nécessaire à mettre en place si l’on veut réellement ne plus jouer à l’autruche et sortir notre milieu de l’omerta dans laquelle il s’est installé pour laisser sous le tapis tout ce qui ne va pas... Les événements ou règles qui ont fait fuir la clientèle hippique, ou qui empêchent une nouvelle clientèle de se constituer, nécessitent des modifications, telle la simplification du Quinté. Les pratiques décriées décrites ici, sont, parmi d’autres, insupportables pour un parieur : une évidence qui échappe jusqu’à présent aux organisateurs. Les solutions sont pourtant simples, pourvu que l’on fasse preuve d’une certaine logique.